Peace Of Mind

À la poursuite du bonheur…

bonheur

Depuis tous temps, l’être humain se pose des questions existentielles, qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Vers où allons-nous ? A quoi servons nous ? Que fuyons nous ?

Nous avons tous parfois ce sentiment d’être dépassé, de ne pas savoir quel est notre but puisque quand nous l’atteignons enfin, nous ne nous sentons pas pleinement satisfait et tout de suite un nouvel objectif s’instaure alors même que nous n’avons pas encore profité de savourer la réussite du précédent.

Pour tenter d’échapper à ces questions, lorsque nous en prenons conscience, nous fuyons pour ne pas avoir à tenter d’y répondre. Finalement ce sentiment de devoir aller toujours plus vite, toujours plus loin sans prendre le temps d’apprécier le simple fait « d’être », d’exister nous procure un sentiment de malaise et d’incomplétude. Comment faire et que mettre en place pour profiter d’une vie saine, légère et heureuse ?

« Les hommes inventent leurs malheurs dès lors qu’ils cherchent ailleurs ce qui est en eux. » - Yasmina Khadra

La course à toujours plus…

« Ce qui fait la valeur d’un être humain, c’est de s’être délivré de son petit moi. » – Albert Einstein.

En voulant toujours courir, pour combler nos manques et nos ennuis, nous planifions sans cesse toujours plus de choses à faire dans nos vies pour éviter de mourir d’ennui. Nous avons le sentiment qu’en comblant chaque petit moment disponible de nos vies, nous vivons pleinement et profitons de chaque seconde que la vie nous offre.

Or, plus nous mettons de choses à faire et moins il y’a de vie dans les choses que nous faisons car nous ne prenons plus vraiment le temps de les apprécier et nous manquons finalement l’essentiel. Nous manquons alors l’essence même de la vie et nous nous laissons dépasser par les choses que nous planifions sans arrêt pour ne pas avoir à prendre le temps de penser, de se retrouver, de se questionner.

La société de surconsommation que nous avons créée peut nous donner l’illusion d’une vie bien remplie ou réussie. Acquérir de plus en plus de biens matériels, de travailler d’arrache-pied ou de multiplier nos relations peut nous donner le sentiment d’exister pour un temps. Mais cette course éperdue ne comble pas notre être en profondeur d’où ce sentiment de devoir finalement « toujours courir » sans vraiment savoir pourquoi. Ce refuge que nous nous imposons nous fatigue de plus en plus et finalement, il nous arrive parfois de nous poser, et d’entendre cette petite voix intérieure raisonner « pourquoi je cours ? » ; « Jusqu’où je cours ? » ; « Qu’est-ce que je fuis ? ».

Par ailleurs nous avons la plupart du temps l’impression de répondre à nos désirs et d’accéder au bonheur alors qu’en réalité nous ne répondons qu’à des plaisirs futiles qui nous donne l’illusion d’accéder au véritable bonheur. Nous nous apercevons alors bien vite que la sensation de manque reste ancrée en nous et qu’une fois ces désirs assouvis une autre envie surgit et nous sommes dans l’insatisfaction permanente. La satisfaction d’un plaisir renaît aussitôt sous une autre forme, un autre besoin, une autre envie. Il nous faut alors reconnaître que nous sommes pris au piège de l’insatisfaction perpétuelle, des désirs sans fin, de la soif de toujours plus ou toujours mieux, le piège de la comparaison sociale, de l’envie, de la convoitise etc.

Réagir au lieu d’agir…

Nous avons tendance à réagir d’avantage que de vraiment agir. Nous avons appris à répondre aux actions plutôt que de laisser notre imagination et notre part créative à agir, à faire. Nous raisonnons avec l’intellect plutôt que d’écouter notre cœur.

Plutôt que d’accepter que nous sommes tous différents nous avons toujours tendance à être dans le jugement pour mieux nous sentir exister. Nous devons apprendre à nous faire confiance, à nourrir notre « être » et le laisser s’exprimer et se manifester cet élan profond, peu importe les circonstances. C’est toujours plus facile de se trouver des excuses, (économiques, sociales, familiales etc.) et finalement se mentir à soi-même en rendant l’autre responsable de notre propre malheur plutôt que de vraiment faire un travail sur soi pour cultiver son propre bonheur, qui ne dépendra toujours que de nous.

Nous avons appris à compenser notre mal-être plutôt qu’à cultiver notre bien-être profond. Et c’est là que réside ce mal-être général qui semble nous accablé chaque jour un peu plus.

Nous cherchons à éviter la souffrance plutôt que d’éxpandre et de cultiver notre joie au quotidien, or ce travail personnel ne peut venir que de nous. Nos relations, nos travails, nos voyages, nos hobbies, nos activités peuvent bien sûr contribuer à accroître notre bonheur et notre bien-être mais nous ne pouvons pas faire dépendre notre propre bonheur des autres. Nous devons entreprendre une exploration quotidienne de nous-même afin de mieux comprendre ce qui nous met en joie ou ce qui nous peine, et il est de notre devoir d’agir en conséquence sans constamment se trouver des excuses.

La course et par conséquent, la fuite, sont autant de pièges qui nous donnent l’illusion de maîtriser et d’agir, alors qu’en réalité ce sont celles qui nous font nous sentir limités, enfermés et cloisonnés.

 

Un travail d’introspection :

Il vous est sans doute déjà arrivé de vous dire « J’ai besoin de silence, de calme, je rêve de changement, de renouveau… ». Mais qui d’entre nous prend réellement le temps et dédie pleinement son énergie pour se rencontrer. Se poser, se rencontrer et s’imposer un face à face avec soi-même ? Ce n’est pas un travail confortable ou agréable, mais s’interroger et se remettre en question est primordial pour évoluer vers un bien-être véritable et profond. 

Nous avançons tous dans nos vies en faisant des choix pour construire qui nous sommes. Nous devons faire des choix concernant nos études, notre profession, notre vie sociale, nos relations, notre vie culturelle, nos hobbies, nos sports, nos loisirs etc. C’est notre choix de vouloir mener une vie de couple ou de rester célibataire, de fonder une famille ou non, de travailler dans tel domaine ou dans un autre etc. De ces choix découlent notre de rythme de vie. Et ces choix impliquent aussi « des choses à faire ».

Nous faisons ces choix en toute liberté et en pleine conscience afin de tendre à la meilleure vie possible pour nous et tenter ainsi d’accroître notre bien-être et de vivre plus heureux et plus joyeux.

Mais parfois nous nous laissons dépasser et le résultat final est souvent une vie vide de sens.

Retrouver un bien-être intérieur durable…

Nous faisons l’erreur de rechercher ailleurs ce qui réside déjà en nous.

Faute de se sentir heureux en toute circonstance, nous tentons de combler ces vides par des choses extérieures comme : le travail, l’argent, le voyage, le pouvoir, la reconnaissance, les projets, les activités sociales ou culturelles et parfois des choses bien plus néfastes comme la drogue, l’alcool, la surconsommation de biens, de vêtements, de sport etc.

Nous ressentons alors un soulagement qui n’est que passager et qui est en réalité une compensation de notre bien-être profond, celui qui n’a besoin de rien d’autre que d’être simplement, et de profiter de cette existence dans l’ici et maintenant. Ces systèmes de compensations sont la plupart du temps mis en place inconsciemment et le recours à l’hypnose est un bon outil de transformation pour gérer ces automatismes néfastes. En effet, ces habitudes deviennent peu à peu « normales » et nous ne nous rendons mêmes plus compte qu’elles nous desservent et masquent en réalité un sentiment de mal-être.

Nous ressentons tous quotidiennement le besoin d’évacuer ces tensions, ces insatisfactions, ces colères ou frustrations, parfois masquées, et la plupart du temps nous nous y prenons mal ou ne regardons le problème qu’en surface.

L’heure du changement a sonné…

La première étape est de comprendre que toutes ces tensions témoignent d’un certain mal-être. La deuxième étape, lorsque la prise de conscience a été faite est de se poser les bonnes questions pour pouvoir s’en délester et changer pour évoluer.

Ce travail est inconfortable et requiert de beaucoup de courage. Nous devons alors laissé nos masques au placard pour rencontrer notre vrai personne, pas ce que nos familles, nos amis, nos collègues ou nos maris attendent de nous.

S’accorder des moments pour soi, de calme, de silence pour mieux entendre notre cœur est primordial pour démarrer un travail profond de transformation personnelle. La transformation ne peut venir que de nous même si l’autre contribue à l’éveiller et même si à son tour elle lui sera très profitable.

Nos choix de comportement individuel auront des conséquences sociales incontournables pour le meilleur ou pour le pire.

Être et non paraître est la clé de la réussite personnelle et du bien-être profond.

Prendre le temps pour développer nos ressources intérieures pour vraiment exister est de notre devoir à tous pour créer un monde meilleur, plus calme, plus lent, plus vrai et plus authentique.

« Celui qui te raconte qu’il existe une symphonie plus grande que le souffle qui t’anime te ment. Il en veut à ce que tu as de plus beau : la chance de profiter de chaque instant de ta vie. Si tu pars du principe que ton pire ennemi est celui-là même qui tente de semer la haine dans ton cœur, tu auras connu la moitié du bonheur. Le reste, tu n’auras qu’à tendre la main pour le cueillir. Et rappelle-toi ceci : il n’y a rien au-dessus de ta vie… Et ta vie n’est pas au-dessus de celle des autres. » - Yasmina Khadra

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