L’éveil spirituel aussi nommé illumination, réalisation du soi ou encore libération, pourrait être défini comme étant le retour à la source, à son moi profond ou à sa véritable nature.
Il survient naturellement après un bouleversement, une épreuve, un accident. Ou par des pratiques philosophiques, laïques ou religieuses comme la prière, la méditation, la contemplation.
Il se manifeste par la forte sensation de connexion au « grand tout » encore appelé lumière, univers ou essence divine.
« L’apaisement réside en chacun de nous. » - Le Dalaï Lama
L'éveil, définition :
L’éveil est la reconnaissance de la nature profonde de notre être. L’éveil est accessible à tous dans le sens où nous naissons éveillés. Il n’y a donc aucune limite et le sentiment de complétude, d’épanouissement, de sérénité et de paix réside déjà en chacun de nous.
La reconnaissance de sa vraie nature est de réaliser ce que l’on est vraiment, c’est à dire la conscience elle-même.
Apprendre à se connaître :
« Connais-toi toi-même » – Socrate.
Le fameux « connais-toi toi-même » de Socrate nous pousse à nous questionner. Qu’est-ce que l’éveil ? Le vrai soi, le soi immuable ? Qui-suis-je ?
Le « connais-toi toi-même » va bien au-delà de connaître son corps physique, de connaître ses besoins, ses envies, ses pensées. C’est reconnaître que nous sommes conscience.
Cette célèbre maxime « Connais-toi toi-même » a été gravée à l’entrée du temple d’Apollon de Delphes. C’est une invitation pour l’humanité à s’éveiller, à comprendre le véritable, le fondement, à comprendre que notre soi est au cœur même de l’expérience. Cela nous pousse à vivre en cohérence avec une compréhension bien plus vaste. C’est reconnaître que nous faisons partie d’un tout et que notre conscience appartient à une conscience universelle et collective bien plus vaste que notre corps physique et personnel.
L’éveil c’est tout simplement « prendre conscience ». Ne vous attendez pas à vivre quelque chose de spécial, un évènement particulier qui viendrait indiquer que vous vous êtes éveillé. La conscience n’appartient donc à aucune religion, aucune philosophie, aucun pays ou peuple.
Se rendre compte de cette conscience, s’éveiller, c’est comme sortir d’un long rêve, d’une illusion. Nous avons chacun notre propre monde, notre propre rêve, dans lequel nous sommes le caractère principal. La vie est comme un voyage personnel, dans lequel, nous, personnage principal, nous vivons dans le théâtre de la vie nos émotions, nos sentiments, nos expériences.
L’éveil passe par la reconnaissance de ce que nous sommes en essence, notre véritable nature est déjà totalement éveillée et consciente, complète, entière et épanouie.
La grande illusion :
L’éveil est la réponse à tous les problèmes du monde et à tous les niveaux car tous les problèmes du monde découlent d’une illusion personnelle et générale. L’illusion fondamentale de l’esprit et l’illusion que ce personnage limité, c’est moi.
Quand nous ne vivons qu’une petite partie isolée du soi, nous nous sentons étriqué et cela entraîne toujours une sorte d’insatisfaction perpétuelle. L’égo n’est jamais pleinement rassasié et nous avons la désagréable sensation qu’il nous manque toujours quelque chose pour être pleinement heureux et complètement satisfait.
Lorsque nous pensons être ce personnage étriqué, limité, lorsque nous pensons être coincé dans cette structure humaine trop petite pour nous, lorsque nous nous sentons piégé dans l’espace-temps, nous avons des désirs infinis, d’être complètement libre, alors nous sommes conditionnés et cela engendre de la tristesse, de la souffrance. Le monde devient alors un reflet de cette conscience égoïque et nous en souffrons parfois même sans nous en rendre compte ou sans savoir pourquoi.
Le fait est que nous appartenons à un projet bien plus vaste que notre égoïste « je » ; « me » ; « moi » et il nous faut nourrir cette partie infinie de notre être par la méditation, la prière, le chant, la contemplation, la danse ou n’importe quelle pratique qui vous font vous sentir vivant, vous sentir exister.
La transformation :
L’éveil passe par la transformation. La transformation de nos pensées, de nos habitudes, de notre consommation, de nos pratiques, de notre vision du monde. Nous sommes un être infini coincé dans une structure finie, ce qui nous procure continuellement la sensation de ne pas pouvoir faire tout ce que l’on veut, de ne pas être totalement libre.
Lorsque nous nous éveillons, nous avons moins de besoins matériels, moins besoin de reconnaissance ou d’intégration.
Nourrir cette partie infinie de notre être par la méditation, la prière, le chant, la contemplation, la danse ou n’importe quelle autre pratique qui vous font vous sentir vivant est primordial pour votre équilibre physique et mental.
Le sens de la vie :
Quel est le sens de la vie ? Quel est notre rôle sur cette planète ?
C’est peut-être des questions que vous vous êtes déjà posé après avoir traversé des moments de joie, puis de peine, parfois même de désespoir ; quand même lorsque vous accomplissez enfin ce que vous vous étiez fixé, vous vous apercevez malgré tout, que vous en voulez toujours plus, que vous n’êtes toujours pas pleinement satisfait, qu’il vous manque toujours quelque chose.
Le sens de la vie n’a rien à voir avec le travail, la carrière professionnelle, les objets matériels, l’argent etc. ça n’a rien à voir non plus avec les idées reçues ou les vies préparées par avance dans lesquelles on doit réussir socialement, trouver quelqu’un, se marier, trouver un travail qui nous fera bien gagner notre vie etc.
Le sens de la vie est plus profond et plus simple que ça. Cela consiste à faire l’expérience de la vie elle-même, de s’autoriser à s’exprimer, à se manifester, à s’accomplir. A être totalement présent et conscient de chaque moment.
Si nous pensons que nous sommes une entité spirituelle en train de vivre une expérience physique, alors nous prenons conscience de notre être véritable, de notre vraie nature. La science a besoin d’une ouverture à la possibilité d’un quelque chose au-delà du physique, au-delà de l’espace-temps, nous devons accepter le fait que nous ne pouvons pas toujours tout expliqué scientifiquement mais que nous ressentons, nous expérimentons chaque jour que nous faisons partie de quelque chose de plus vaste.
La dualité du monde :
Nous expérimentons chaque jour la dualité en toute chose à travers ce monde :
femme / homme ; rapide / lent ; jour / nuit ; petit / grand gauche / droite ; gros / mince ; noir / blanc ; lumière / obscurité ; haut / bas ; avant / après
Toutes ces choses ne font qu’un et ne pourraient pas exister l’une sans l’autre. C’est parce que l’une existe et que l’autre vit en elle qu’elles peuvent toutes deux exister.
Dans le bouddhisme on dit que le samsara, le monde de la souffrance, et nirvâna, le monde de la libération ne sont pas deux mondes séparés mais qu’ils ne font qu’un.
Nikola Tesla : « le jour où la science commencera à étudier les phénomènes non physiques, elle fera plus de progrès en une décennie que dans tous les siècles précédents de son existence. »
Aujourd’hui la plupart des galaxies que nous pouvons observer, environ 97% d’entre elles, nous sont inaccessibles. Elles s’éloignent de nous plus vite que la vitesse de la lumière et elles ne se déplacent pas qu’à travers l’espace. L’espace lui-même s’expand si rapidement qu’elles s’éloignent de nous encore plus vite. Acceptons de faire preuve d’humilité en avouant ne pas pouvoir tout savoir, tout connaître ou attendre des preuves purement scientifiques.
« Le vrai bonheur ne dépend d’aucun être, d’aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous…» – Le Dalaï Lama
Conclusion: une invitation à l'exploration intérieure
En explorant ces enseignements anciens, nous découvrons des clés précieuses pour libérer notre véritable potentiel et vivre une vie équilibrée.
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